Trouvez le meilleur distributeur pour votre musique en ligne : le guide ultime (2025)

Dans cet article :

Que choisir par tous les distributeurs de musique en ligne

Être un artiste indépendant en 2025 offre des opportunités immenses : vous pouvez distribuer votre musique mondialement sans même passer par une major. La bonne nouvelle pour un artiste français est qu’il n’a pas besoin d’être signé chez Universal ou Sony pour mettre sa musique en ligne – il suffit d’utiliser un distributeur digital comme TuneCore, DistroKid, Wiseband, iMusician, CD Baby, etc.[1]. Ces services (aussi appelés agrégateurs) envoient vos morceaux sur Spotify, Apple Music, Deezer, YouTube Music et toutes les plateformes, puis collectent les revenus à votre place. Mais attention : chaque distributeur a son modèle économique[1]. Il est crucial de bien les comparer pour choisir celui qui propulsera au mieux votre carrière d’artiste.

Dans ce guide ultime, nous allons passer en revue les principaux distributeurs en ligne, leurs tarifs, avantages et inconvénients, les royalties qu’ils vous laissent (ou pas), ainsi que les aspects légaux spécifiques aux artistes français (SACEM, SCPP, etc.). L’objectif : vous aider à trouver le meilleur distributeur pour votre musique, celui qui correspond le mieux à votre stratégie et vous permettra de garder le maximum de revenus.

Avant de plonger dans le comparatif, posons un peu le décor. La concurrence est rude : en 2023, environ 120 000 nouvelles chansons sont ajoutées chaque jour sur les plateformes de streaming[2] (contre ~93 400 par jour en 2022[3]). Autant dire que faire sortir votre musique du lot est un défi majeur ! Figure 1: Nombre de nouveaux titres mis en ligne chaque jour sur les plateformes de streaming (d’après Luminate/MusicBusinessWorldwide). La tendance explose, passant d’environ 60k par jour en 2021 à 120k en 2023.

Heureusement, les distributeurs digitaux vous donnent les clés pour être présent partout (Spotify & co) sans label. La suite de ce guide vous aidera à comparer les offres et à éviter les pièges pour faire les meilleurs choix. Installez-vous confortablement, on vous explique tout de façon simple et décontractée 🎧.

Comment fonctionnent les distributeurs en ligne ?

Un distributeur de musique en ligne est un service qui prend vos titres (fichiers audio + infos) et les envoie sur toutes les plateformes numériques : Spotify, Apple Music, Deezer, Amazon Music, YouTube Music, TikTok, etc. Il agit comme l’intermédiaire entre vous (l’artiste indépendant) et les services de streaming ou de téléchargement. Concrètement : vous uploadez votre morceau une fois chez le distributeur, vous choisissez les plateformes et pays de diffusion, et le distributeur se charge du reste. En quelques jours, votre single peut se retrouver disponible en streaming dans le monde entier.

Pourquoi en avez-vous besoin ? Parce que les grandes plateformes ne traitent pas directement avec les artistes individuels (sauf rares exceptions). Pour être sur Spotify, il faut passer par un agrégateur qui a un accord avec Spotify[1]. Autrefois, il fallait un label et un contrat de distribution physique pour sortir un album. Aujourd’hui, n’importe quel artiste peut distribuer sa musique mondialement depuis sa chambre – ce qui est une révolution pour les musiciens indépendants. En échange, le distributeur prélève soit des frais (abonnement, forfait par sortie) soit une commission sur vos revenus, selon son modèle.

Deux grands modèles économiques existent parmi les distributeurs :

  • Le modèle “abonnement” (forfait annuel) – Vous payez un forfait (par exemple 20€ par an) qui vous permet d’envoyer autant de morceaux que vous voulez. En contrepartie, le distributeur ne prend aucune commission sur vos streams/ventes : vous gardez 100% des royalties. Des services comme DistroKid ou Ditto fonctionnent ainsi[4]. C’est avantageux si vous générez pas mal de streams, car tout vous revient.
  • Le modèle “commission” (freemium ou par sortie) – Ici, soit le distributeur est gratuit à l’entrée mais garde un pourcentage de vos revenus, soit il vous fait payer chaque sortie (single, album) individuellement. Exemple : CD Baby vous fait payer ~10€ un single une seule fois puis prend 9% de commission[5][6]. D’autres comme RouteNote ou l’offre gratuite de UnitedMasters ne vous font rien payer au départ mais prennent 10 à 15% des royalties. Ce modèle “à la commission” peut être pertinent pour tester ou si vous sortez très peu de musique, mais à long terme il peut coûter plus cher si vous avez du succès (le distributeur prélève sa part sur chaque stream).

Il existe des formules hybrides (par exemple TuneCore propose à la fois un abonnement annuel illimité ET une formule gratuite avec commission selon les cas). Ne vous inquiétez pas, nous allons détailler tout cela pour chaque acteur majeur.

En résumé, le rôle du distributeur est de diffuser votre musique partout et de vous reverser l’argent généré, selon les termes de son offre. À vous de choisir celui qui maximise vos gains et offre les options dont vous avez besoin (vitesse de mise en ligne, support client, outils promo, etc.).

Les principaux distributeurs en 2025 : comparatif rapide

Avant de passer en revue un par un les distributeurs les plus utilisés par les artistes français, voici un tableau comparatif des offres principales. Vous y trouverez le modèle de tarification (abonnement annuel illimité, paiement par sortie, gratuit avec commission…), les prix pratiqués, la commission prélevée sur vos revenus, et quelques notes. C’est un aperçu pour vous orienter : nous détaillons chaque service juste après.

Distributeur

Modèle économique

Tarifs 2025

Commission sur vos revenus

Notes distinctives (offres, support…)

DistroKid

Abonnement annuel illimité

~19,99 $/an (≃ 18 €) offre de base 1 artiste[7][8]. Options Label jusqu’à 89 $/an

0% (vous gardez 100% des royalties)[8]

Uploads illimités, mise en ligne rapide (2-5 jours sur Spotify)[9]. Options payantes en extra (Shazam, legacy…). Interface simple en anglais.

TuneCore

Abonnement annuel illimité ou formule gratuite

Gratuit (plan New Artist – réseaux sociaux uniquement) ; 22,99 € à 49,99 €/an selon l’abonnement (illimité sur plateformes)[10]

0% sur les abonnements payants (100% royalties)[11]. Commission de 20% sur le plan gratuit[12]

Interface en français, support client France en < 24h pour les abonnés pro[13]. Plans payants Rising/Breakout/Pro offrant de + en + de fonctionnalités (statistiques avancées, splits, date de sortie personnalisée, etc.). Option publishing (collecte droits d’auteur) pour 69,99 €.

CD Baby

Paiement par sortie (one-shot)

9,95 $ par single ; 29 $ par album (version Standard)[5]. Pas de frais annuels une fois payé.

9% de commission sur tous les revenus[6]

Leader historique (depuis 1998). Distributeur à vie (vos morceaux restent en ligne sans renouvellement). Offre CD Baby Pro plus chère (69 $ album) incluant la collecte des droits d’édition. Gère aussi la distribution physique (CD/vinyle) et propose licence de reprises pour 14,99 €[14].

Ditto Music

Abonnement annuel illimité

19 € par an pour 1 artiste ; 29 €/an pour 2 artistes (label indé)[15]. Essai gratuit 30 jours souvent dispo.

0% (100% des revenus pour l’artiste)[16]

Connu pour ses prix très abordables. Plateforme en anglais mais assez simple[17]. Support 24/7. Inclut outils de promo (pré-sauvegarde, liens smart) et même un programme d’accompagnement label pour les talents émergents.

iMusician

Paiement par sortie ou packs sans commission

Au choix : paiement à l’unité par release (ex: ~10 € un single, ~50-100 € un album, selon options) OU souscription d’un plan AMPLIFY annuel (à partir de ~€80/an)[18][19]

0% si vous optez pour le plan le plus élevé (Amplify+) ; sinon commission de 15% à 30% sur les plans de base[20]

Positionné sur les artistes DIY européens. Avantage : pas de frais de renouvellement annuel par sortie (vos morceaux restent en ligne à vie même si vous stoppez l’abonnement). En plan gratuit, iMusician prélève ~30% des revenus, réduit à 15% sur offre mid-tier, 0% sur offre premium. Support en français.

RouteNote

Freemium au choix

Gratuit (option Free) – aucun frais d’inscription ni de sortie. Option Premium disponible (frais fixe par sortie).

15% de commission sur l’option gratuite. 0% de commission si vous passez une release en Premium (ex: ~$10 le single, ~$30 l’album, payés une fois).

Très populaire chez les débutants sans budget. Permet de tester sans payer, au prix d’une commission non négligeable. L’upgrade Premium peut se faire une fois que vous constatez du succès sur un titre. Interface un peu rudimentaire.

SoundOn (TikTok)

Gratuit (initiative TikTok)

Gratuit (distribution illimitée sur plateformes majeures + TikTok/Resso)

0% la première année, puis 10% à partir de la 2ᵉ année[21]

Intéressant si vous avez un public sur TikTok. SoundOn (lancé par ByteDance) offre promo in-app et mise en avant TikTok. Vous conservez 100% des droits et revenus TikTok/Resso indéfiniment[22]. Après 1 an, ils prennent 10% sur Spotify & co. Pas encore en français (interface en anglais).

Wiseband

Abonnement mensuel/annuel ou gratuit d’essai

49 € par an pour 1 artiste (formule Artist)[23]. Existe aussi €4,99/mois si mensuel. Offre gratuite possible pour un single (à vie).

~9% de commission sur les formules payantes (Wiseband reverse ~91%) et 15% sur l’offre gratuite (single d’essai).

Distributeur made in France 🇫🇷 (basé en Pays de Loire). Inclut des services bonus utiles : pré-saves, générateur de SmartLinks, et même une boutique en ligne intégrée pour vendre vos CDs/merch. Bon support en français, délais de mise en ligne rapides (royalties dispos en 45 jours[24]). Partenaire privilégié pour la distribution électro (Beatport, Traxsource inclus sur formules supérieures).

UnitedMasters

Freemium ou abonnement annuel

Gratuit (plan de base) ou 59,99 $/an (plan Select)[25]

10% de commission sur le plan gratuit ; 0% sur le plan Select payant[25]

Distribu bien implanté aux USA, en plein essor. Met l’accent sur les opportunités marketing pour les artistes (placements dans pubs, jeux vidéo, partenariats… notamment grâce à un deal avec NBA 2K). L’app mobile est bien faite. Moins utilisé en France pour l’instant, mais à surveiller.

FreshTunes

100% Gratuit (modèle unique)

Gratuit (aucun frais pour uploader ni maintenir la musique)

0% de commission annoncée (vous gardez 100%)[26]

Offre assez incroyable sur le papier : ce distributeur promet zéro frais et vous reverser tous vos revenus. 💡 Comment se financent-ils ? Probablement via des services additionnels payants (promo, mastering) et une sélection des artistes qu’ils mettent en avant. FreshTunes est apprécié de certains mais attention au support client et à la fiabilité sur le long terme (service basé en Russie, communication parfois opaque).

💡 Astuce : Dans le tableau ci-dessus, les tarifs sont indiqués en dollars $ ou euros € selon la référence disponible. Gardez en tête que 1 $ ~ 0,90 € à 0,95 € environ. Certains sites comme DistroKid facturent en dollars partout dans le monde (votre banque fera la conversion), tandis que d’autres comme TuneCore ou Wiseband affichent directement les prix en euros pour les utilisateurs français.

Comme on le voit, DistroKid, TuneCore, CD Baby, Ditto, iMusician sont parmi les plus populaires – mais ils ont des approches bien différentes. On constate aussi l’émergence de services gratuits (ou en apparence) comme RouteNote, SoundOn ou FreshTunes. Dans la suite, nous allons examiner en détail les forces et faiblesses de chaque distributeur et vous donner des conseils pour choisir celui qui vous convient. C’est parti ! 🎵

DistroKid : l’abonnement illimité plébiscité par les indés

DistroKid est l’un des distributeurs numériques les plus populaires au monde, particulièrement auprès des artistes indépendants qui sortent beaucoup de musique. Lancé en 2013, il a bousculé le marché avec son offre illimitée à prix fixe. Concrètement, pour environ 19,99 $ par an (soit ~18 €), vous pouvez distribuer autant de singles, EP, albums que vous le souhaitez pendant 1 an[7]. Que vous sortiez 1 titre ou 50 titres, le prix est le même. DistroKid ne prend aucune commission sur vos ventes/streams – vous gardez 100% de l’argent généré[8].

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Avantages 🙌

  • Tarif ultra-compétitif : Pour ~20$/an, difficile de faire moins cher pour de l’illimité. C’est l’un des meilleurs rapports qualité/prix de l’industrie[7]. Si vous prévoyez de sortir plusieurs projets par an, l’abonnement se rentabilise très vite par rapport à un modèle pay-per-release.
  • Simplicité et rapidité : L’interface est épurée, sans chichis. Uploader un morceau sur DistroKid prend quelques minutes, et la mise en ligne est réputée très rapide. DistroKid annonce 2 à 5 jours pour être en ligne sur Spotify (et souvent 1-2 jours sur des plateformes comme Amazon, Deezer)[9] – c’est l’un des plus rapides du marché. Idéal quand on veut coller à l’actualité (ex: sortir un titre surprise rapidement).
  • Pas de commission sur les revenus : On l’a dit, mais c’est un énorme point fort – “Keep 100% of your royalties”. Contrairement à CD Baby qui garde 9%[27], ici chaque centime gagné vous revient. Pour un artiste indé, ça peut faire une grosse différence sur le long terme.
  • Outils inclus gratuits : DistroKid propose quelques outils marketing sympas gratuits : le mini-site HyperFollow (page de pré-sauvegarde et liens streaming de votre sortie), un générateur de vidéos Canvas pour Spotify, des lyrics synchronisés pour Instagram/Spotify, etc. C’est plutôt pratique et compris dans le prix[28][29].
  • Splits de revenus : Si vous collaborez avec d’autres artistes ou producteurs, DistroKid permet de splitter automatiquement les royalties par morceau. Vous pouvez par exemple décider que sur tel single, 70% reviennent à vous et 30% à votre beatmaker – DistroKid fera directement la répartition et paiement aux deux parties. Très utile pour les groupes, duos, etc., sans se casser la tête avec les comptes.

Inconvénients 🤔

  • Support client minimaliste : DistroKid est une petite équipe et mise sur l’automatisation. En cas de pépin, il n’y a pas de numéro de tel ni de chat instantané – il faut passer par le formulaire et la FAQ. La réputation de leur support est d’être un peu lent à répondre[30]. Si vous êtes du genre anxieux ou débutant complet, l’absence d’un support réactif en français peut frustrer.
  • Extras payants (“add-ons”) : Le forfait de base à 19,99$ est généreux, mais certaines fonctionnalités avancées sont facturées en sus. Par exemple, Shazam & Siri : 0,99 $ par titre (une fois) si vous voulez que votre morceau soit reconnaissable par Shazam[31]. YouTube Content ID (monétiser les vidéos utilisant votre musique) : 4,95 $ par titre et par an. Leave a Legacy (laisser un titre en ligne pour toujours même si vous arrêtez l’abonnement) : 29 $ une fois par single. Ce ne sont pas des sommes énormes, mais il faut le savoir car d’autres distributeurs incluent parfois ces options “gratuitement” ou de base.
  • Stats basiques : DistroKid fournit un accès aux stats quotidiennes de streams, mais leurs rapports de ventes détaillés sont assez bruts (fichiers CSV un peu indigestes). Ce n’est pas l’agrégateur qui brille le plus côté analyse poussée. Si vous adorez scruter vos données, vous trouverez TuneCore ou Spotify for Artists plus complets.
  • Pas de distribution physique / limitée niveau services annexes : DistroKid fait du digital point barre. Pas de CD/vinyle, pas de monétisation de vos paroles (lyrics) hormis l’envoi sur Musixmatch, pas de synchronisation ni de gestion d’édition intégrée. C’est lean et focalisé sur une chose : envoyer votre son sur les plateformes digitales. Si vous voulez un service “tout-en-un” avec plus d’accompagnement (promo, pitching playlists, etc.), ce n’est pas DistroKid qui le fera – vous devrez gérer ça vous-même ou via d’autres prestas.

Pour qui ? DistroKid est idéal pour les artistes prolifiques qui sortent beaucoup de musique et veulent un max de simplicité. Aussi, si vous visez à toucher le plus de revenus possible immédiatement (et que vous savez vous débrouiller seul niveau promo), c’est un excellent choix. Son faible coût fixe attire particulièrement les petits labels indés ou collectifs d’artistes : même avec l’offre Label à ~80€/an, c’est hyper abordable pour gérer plusieurs artistes. En revanche, si vous n’envisagez de sortir qu’un seul EP dans l’année, ou que vous voulez un soutien marketing, d’autres options pourraient être plus rentables ou adéquates.

📊 Chiffre notable : DistroKid affirme distribuer 30 à 40% de toute la nouvelle musique mondiale chaque jour[32]. Plus de 2 millions d’artistes l’utilisent, pour un catalogue de 20+ millions de titres. C’est dire à quel point cette plateforme a pris une place énorme dans l’écosystème musical ! Si vous utilisez Spotify for Artists, vous verrez même DistroKid listé comme distributeur préféré par Spotify[33] – c’est un gage de sérieux.

TuneCore : le pionnier adapté aux professionnels… et aux débutants

TuneCore est un des vétérans de la distribution numérique (fondé en 2005 aux USA) et a longtemps été la référence pour les indés souhaitant garder leurs droits. Historiquement, TuneCore faisait payer par sortie (environ 10€ le single par an, 30€ l’album) – un modèle finalement coûteux pour les artistes prolifiques. Mais face à la concurrence de DistroKid, TuneCore a complètement revu son offre en 2022 en introduisant des abonnements illimités bien plus abordables[10], ainsi qu’un plan gratuit. Aujourd’hui, TuneCore se positionne un peu comme un “supermarché” de services pour artistes : distribution digitale, gestion des droits d’auteur, outils de promo, partenariats… le tout avec un service client localisé (ils ont une équipe en France, suite au rachat par Believe Digital).

Les formules TuneCore en bref

  • TuneCore New Artist (Gratuit) – distribution gratuite et illimitée sur les réseaux sociaux uniquement. Concrètement, vos morceaux seront disponibles sur TikTok, Instagram/Facebook, YouTube (dans la bibliothèque audio) et Resso, mais pas sur Spotify, Apple, Deezer et consorts. TuneCore garde 20% des revenus générés par ces plateformes sociales[12]. C’est une offre “d’appel” pour les débutants complets qui veulent tester l’eau sans sortir la carte bleue. Limite : 2 sorties par an sur ce plan gratuit[34]. Ce plan est intéressant pour avoir ses sons dans les Reels/TikTok, mais frustrant si on veut être sur les vrais services de streaming – c’est un avant-goût on va dire.
  • TuneCore Rising Artist* – *22,99 €/an (19,99 $ environ). C’est l’abonnement de base illimité : vous pouvez distribuer sur 150+ plateformes dans le monde[35][36]. 0% de commission sur les streams (vous gardez tout). Ce plan limite à 1 album par an cependant (mais singles illimités)[37]. Il inclut le choix de la date de sortie, des stats de base… En gros c’est le minimum si vous voulez être sur Spotify & co chez TuneCore.
  • TuneCore Breakout Artist* – *39,99 €/an. Un plan intermédiaire qui autorise les albums illimités et apporte des fonctionnalités avancées : par ex, la Store Automator (envoi automatique sur les nouvelles plateformes qui apparaissent), des rapports de trends quotidiens, la monétisation YouTube Content ID incluse, etc. Il est pensé pour les artistes qui commencent à avoir un catalogue plus large et besoin de plus d’outils.
  • TuneCore Professional* – *49,99 €/an. Le top chez TuneCore, destiné aux labels/artistes avancés. Vous avez tout : sorties illimitées, toutes les options avancées (YouTube monétisation, splits de royalties entre membres du groupe intégrés, possibilité d’utiliser votre propre nom de label, support client prioritaire en 24h, etc.)[38][39]. Ce plan permet aussi d’ajouter plusieurs artistes (14,99 € par artiste supplémentaire)[40] – pratique pour un label.

En résumé : TuneCore a une offre modulable. Le plan gratuit peut suffire pour débuter sur TikTok/YouTube, mais la plupart des artistes sérieux iront sur le plan Rising (22,99€) pour toucher Spotify & co en illimité. Et les plus exigeants (labels, artistes générant pas mal de revenus) passeront sur Breakout ou Pro pour bénéficier de tous les services sans commission.

Avantages 🎉

  • 100% des royalties : TuneCore ne prend plus de commission sur les ventes de ses offres payantes – à l’instar de DistroKid, vous empochez tout. C’était un reproche fait par le passé (aucune commission certes, mais on payait cher chaque sortie). Maintenant avec les abonnements annuels, TuneCore se finance sur les frais fixes uniquement. Donc si vos streams explosent, vous êtes gagnant par rapport à un distrib à 10% de commission.
  • Distribution ultra-complète (200+ stores) : TuneCore couvre non seulement les classiques (Spotify, Apple, Deezer…) mais aussi une foule de plateformes internationales ou de niche. Par exemple, Beatport (pour l’électro DJs), Tidal, Tencent (Chine), Boomplay (Afrique)… La promesse est que votre musique a la plus large audience possible. D’après TuneCore, ils distribuent vers deux fois plus de plateformes qu’iMusician par ex[41].
  • Services additionnels intégrés : TuneCore se démarque en offrant des services au-delà de la distribution standard. Vous pouvez ainsi souscrire à leur Publishing Administration pour 75 $ par an afin qu’ils gèrent vos droits d’auteur mondiaux (SACEM, BMI, etc.) et placements synchro[42]. Ils proposent aussi des packages de promo (playlists, radios) via le site TuneCoreArtist Services, du pressage de CD/vinyle, du mastering en ligne, etc. C’est un peu une solution “à la carte” pour un artiste DIY qui veut tout centraliser.
  • Analytics et interface : La plateforme web TuneCore est en français, plutôt bien conçue, avec des analyses détaillées de vos ventes. Le tableau de bord vous permet de voir vos revenus par plateforme/pays sous forme de graphiques[43][44], ce que DistroKid ne fait pas aussi bien. Beaucoup d’artistes apprécient ce côté professionnel dans le suivi de leurs stats.
  • Support client en français : Un gros plus pour les artistes francophones – TuneCore dispose d’équipes locales. En France, ils répondent généralement en 1 jour ouvré (voire quelques heures) aux demandes des utilisateurs Pro[13]. Cette proximité rassure quand on débute ou qu’on a un souci (par exemple, un titre refusé pour jaquette non conforme – on peut échanger en français avec eux).
  • Opportunités d’évolution (Believe) : Depuis son rachat par Believe (groupe français), TuneCore offre un tremplin potentiel : le programme “Signed By” identifie les talents sur TuneCore pour éventuellement les signer sur des labels du groupe Believe (All Points, Naïve, Tôt ou Tard…). Plus de 400 artistes TuneCore ont ainsi obtenu des deals avancés grâce à cette passerelle[45]. En gros, TuneCore peut servir de repérage par de plus gros labels – un argument marketing, mais à garder en tête.

Inconvénients 😐

  • Coût pour sorties limitées : Si vous êtes du genre à ne sortir qu’un EP de 5 titres tous les 2 ans, payer ~23€ chaque année peut revenir plus cher qu’un CD Baby one-shot à 29€. Pour un petit catalogue, TuneCore n’est pas toujours le plus économique (il faut “rentabiliser” l’abonnement annuel en sortant régulièrement). À l’inverse, pour plusieurs sorties par an, là ça devient avantageux par rapport à l’ancien modèle.
  • Formule gratuite limitée : Le plan gratuit est cool pour débuter, mais il ne met pas vos sons sur Spotify/Deezer… Ce ne sont “que” les réseaux sociaux. Donc vous finirez probablement par passer sur un plan payant pour une vraie distribution globale. De plus, la formule gratuite prend 20% des royalties[12], ce qui au final peut coûter plus cher que 23€/an dès que vous dépassez ~100€ de revenus annuels. À considérer comme un tremplin, pas une solution long-terme.
  • Options payantes si besoin de plus d’artistes : Le plan de base = 1 artiste/projet. Si vous avez un second projet ou que vous gérez un label, il faut payer 14,99€ de plus par artiste supplémentaire (sur Pro)[40]. Ça reste raisonnable, mais c’est à noter pour les multitâches.
  • Pas de contact humain direct : Même si le support est rapide par email, il n’y a pas de numéro de téléphone d’assistance ou de service de mentoring humain. TuneCore est pro, mais ça reste une plateforme en ligne automatisée pour l’essentiel.

Pour qui ? TuneCore convient bien aux artistes indépendants sérieux, qui investissent dans leur carrière. Si vous avez déjà un peu de fanbase et envisagez de sortir de la musique régulièrement, le plan annuel vous donnera tranquillité (pas de commission à surveiller) et outils pro. Ceux qui aiment avoir tous les services au même endroit apprécieront TuneCore pour la gestion des droits d’auteur, la distribution mondiale ultra-large, etc. C’est aussi un bon choix si vous êtes encore un nouvel artiste : vous pouvez commencer gratuit, puis upgrader progressivement à Rising, puis Pro en suivant votre croissance. Enfin, le fait que l’interface soit en français et qu’on puisse avoir de l’aide locale est un soulagement pour beaucoup d’artistes francophones pas à l’aise en anglais.

CD Baby : payer une fois, distribuer à vie (et services complets)

CD Baby est un pionnier de l’indépendant (fondé en 1998 !). C’est un peu le grand frère vénérable dans la distribution musicale. Son modèle diffère des autres : pas d’abonnement annuel, on paie par sortie une seule fois, et ensuite le morceau reste distribué à vie. Par exemple, distribuer un single standard coûte ~10€ (9,95$) une fois[5], un album ~29€. Ensuite, plus rien à payer pour que ça reste en ligne d’année en année. En échange, CD Baby retient 9% de commission sur les revenus générés par ces morceaux[6].

Ce modèle “setup fee + commission” peut être plus intéressant pour les artistes qui sortent peu de musique, ou qui ne veulent pas s’engager sur un abonnement. Si vous ne sortez qu’un album et deux singles dans l’année, vous allez payer ~50€ tout compris chez CD Baby, là où un TuneCore annuel vous aurait coûté 23€ par an (mais sans commission) – sur le long terme il faut faire le calcul en fonction des ventes.

Avantages 👍

  • Pas de renouvellement à gérer : Une fois que vous avez payé pour votre single/album, il est distribué pour toujours. Vous n’avez pas cette épée de Damoclès de “il faut renouveler mon abonnement sinon ma musique sera retirée”. Avec CD Baby, même si vous arrêtez votre carrière 2 ans et revenez, vos anciens titres restent en ligne (ils continuent juste de percevoir leur 9%). C’est idéal pour un catalogue pérenne ou si vous ne voulez pas courir après les abonnements.
  • Une commission modérée mais pas absente : 9% de commission peut sembler beaucoup comparé à 0%. Mais c’est moins que certains concurrents gratuits (RouteNote 15%, AWAL 15%, etc.). Et surtout, pas de frais annuels cachés – CD Baby se rémunère au fil de l’eau. Pour un artiste qui génère peu de revenus, ça peut être confortable de ne payer que si de l’argent rentre. Exemple : 9% sur 100 € de revenus = 9 € pris par CD Baby. Avec TuneCore, si vous aviez 100 € de revenus mais payé 23 € d’abo, au final vous avez payé plus que 9%. Donc tout dépend de vos volumes de streams !
  • Services d’édition et synchro : CD Baby propose en option son programme CD Baby Pro Publishing qui, comme TuneCore, va s’occuper de vos droits d’auteur (inscription SACEM, collection des royalties d’édition monde). De même, ils ont un service de licence synchro : si vous souscrivez, ils peuvent placer vos morceaux dans des films/pub et partager les revenus. À noter qu’en cas de synchro obtenue via eux, CD Baby prend une commission de 40% sur ces revenus[46]. Ça peut paraître élevé, mais standard dans le domaine (un éditeur prend souvent 50%).
  • Licence de reprises : CD Baby se démarque en facilitant la vie pour les covers. Si vous voulez distribuer une reprise d’un titre connu, CD Baby peut se charger d’obtenir la licence mécanique pour vous (pour les territoires comme les États-Unis qui l’exigent) pour 14,99 € par reprise[14]. Ainsi vous êtes en règle. Peu de distributeurs le proposent en interne (TuneCore ne le fait pas, DistroKid le fait via un partenaire avec un abonnement separate). Si votre projet comporte des covers, CD Baby est un bon choix.
  • Distribution physique et autres : Comme son nom l’indique (CD Baby à la base vendait des CD en ligne), ils offrent encore des services physiques – vous pouvez vendre vos CD/vinyles sur leur boutique en ligne, et ils proposent un service d’impression à la demande. Ils gèrent aussi l’envoi vers Spotify for Artists pour vérifier votre profil (et Apple Music for Artists). Bref, c’est un guichet unique assez complet pour un artiste indé.

Inconvénients 👎

  • Paiement initial obligatoire : Si vous êtes complètement fauché au moment de sortir votre album, CD Baby n’est pas “gratuit” d’accès. Il faut sortir la carte bleue (même si ce n’est pas énorme ~30€). Des concurrents permettent de distribuer sans rien payer upfront (quitte à prendre une commission). Ça peut freiner certains débutants.
  • Commission de 9% à vie : Et oui, ce n’est pas 0%. Sur de gros volumes de streaming, 9% peut représenter une somme conséquente perdue. Par exemple, 1 million de streams Spotify rapportant ~3000€, CD Baby en prendra ~270 €. Sur 10 millions ça fait 2700 € de commission, etc. Un DistroKid à 20€/an semble bien plus rentable dans ces cas. Donc CD Baby désavantageux si vous cartonnez. C’est pour ça que beaucoup d’artistes ayant commencé sur CD Baby migrent vers DistroKid/TuneCore une fois leur audience en croissance (quitte à retirer et redistribuer leurs titres pour ne plus payer la comm…).
  • Interface un peu datée, support inégal : CD Baby a modernisé son site ces dernières années, mais ça reste moins “sexy” que TuneCore ou DistroKid. Le process d’upload est parfois un peu long. Le support client a la réputation d’être un peu lent également[47], car ils gèrent énormément d’artistes depuis longtemps. Pas de support FR dédié non plus (mais il y a une base de connaissances en français).
  • Pas de splits automatiques : Contrairement à DistroKid, vous ne pouvez pas paramétrer des partages de revenus automatiques entre collaborateurs via CD Baby. Il faut tout reverser à un compte et vous débrouiller ensuite entre vous. Un détail pour certains, mais à savoir si vous co-produisez beaucoup.

Pour qui ? CD Baby convient bien aux artistes qui veulent éviter les abonnements et ne pas s’embêter avec des renouvellements. Si vous sortez de la musique de manière occasionnelle (ex: un album par an ou moins) et que vos streams ne sont pas (encore) astronomiques, c’est un choix sûr et simple. C’est aussi un bon point d’entrée pour ceux qui veulent un panel de services (édition, synchronisation, physique) sans multiplier les interlocuteurs. En revanche, dès que votre activité s’intensifie (beaucoup de singles, ou revenus streaming qui grimpent), l’absence de frais annuels ne compense plus la commission de 9%. À ce stade, faire migrer son catalogue vers un distributeur sans commission peut vous faire économiser pas mal d’argent sur le long terme.

Ditto Music : l’illimité abordable, idéal multi-artistes

Ditto Music est un distributeur venu du Royaume-Uni (lancé en 2007) qui a un profil assez similaire à DistroKid dans l’esprit : abonnement annuel pas cher, sorties illimitées, 0% de commission[16]. Ditto a d’ailleurs été l’un des premiers après TuneCore à proposer un forfait annuel dès les années 2010. Leurs tarifs sont très attractifs : 19 € par an pour un artiste solo en illimité, ou 29 € par an pour jusqu’à 2 artistes (pratique pour un label indépendant qui gère deux projets)[15]. Des formules existent aussi pour 5 artistes (~69 €/an) ou 10 artistes (~129 €/an).

Ditto se positionne clairement comme une solution pour labels indépendants ou artistes prolifiques, avec un coût fixe faible par artiste. À l’instar de DistroKid, ils ne prennent aucune part sur vos royalties et vous conservez 100%.

Avantages 🌟

  • Prix ultra-abordable : 19 €/an pour tout sortir, difficile de faire mieux. C’est même légèrement moins cher que DistroKid (qui est 19,99 $ – bon, quasi pareil). Surtout, leur formule 2 artistes à 29 € est intéressante : c’est comme payer 15€ par artiste/an, imbattable si vous avez deux alias ou gérez un duo + un projet solo. Ils sont transparents sur leurs prix et il n’y a pas de frais cachés.
  • Aucune commission : Comme DistroKid, Ditto reverse 100% des revenus à l’artiste[16]. On profite donc pleinement de ses ventes/streams.
  • Multitudes de services en + : Ditto a développé des outils additionnels : promotion de playlists, campagnes de promo TikTok/Instagram, service de publishing (Ditto Publishing) pour vos droits d’auteurs, outils de split de revenus, etc. Certains sont inclus, d’autres peuvent être payants au coup par coup, mais l’écosystème est assez complet. Ils proposent même un programme appelé Ditto Plus où ils repèrent des artistes à fort potentiel parmi leurs clients pour leur offrir un support marketing supplémentaire (un peu comme une mini-division label).
  • Interface conviviale : L’interface Ditto est moderne et facile à naviguer[17]. Beaucoup d’artistes témoignent qu’uploader un morceau via Ditto est simple et rapide, avec une validation généralement sous quelques jours. Le site est en anglais par contre (pas de version FR), mais reste intuitif.
  • Transparence et reporting : Ditto fournit des rapports de ventes clairs et détaillés chaque semaine/mois. Vous pouvez suivre précisément comment vos morceaux performent. Ce n’est pas très différent de DistroKid de ce point de vue (CSV à télécharger), mais Ditto met l’accent sur la transparence dans sa communication – important pour rassurer les artistes que rien n’est “retenu”.

Inconvénients 🧐

  • Support client perfectible : Ditto, comme beaucoup d’autres, souffre de retours d’artistes disant que le support peut être lent. Ils n’ont pas de support local en français dédié. En cas de souci, il faut passer un ticket en anglais et attendre. Ce n’est pas pire que d’autres petits distributeurs, mais c’est un point mentionné (et commun à DistroKid d’ailleurs)[48].
  • Délais de mise en ligne parfois un peu plus longs : Ditto recommande de soumettre les sorties 2 semaines à l’avance pour être sûr. Certains utilisateurs notent que Ditto peut prendre une dizaine de jours pour que les morceaux apparaissent sur toutes les plateformes[49]. C’est un poil plus long que DistroKid dans certains cas. Donc, à anticiper si vous avez un calendrier serré.
  • Aucun service physique : Pas de distribution de CD, vinyles, etc., via Ditto. Ils restent centrés sur le digital (ce qui est le cas de la majorité, sauf CD Baby). Pareil, pas de store de merchandising intégré. Ce n’est pas forcément un inconvénient – juste à savoir que Ditto se concentre sur sa mission principale.
  • Pas le plus connu en France : Ditto est très populaire en UK/USA. En France, il est un peu moins utilisé que DistroKid ou TuneCore. Cela ne change rien à sa qualité de service, mais vous trouverez peut-être moins de tutoriels ou d’articles en français dessus. Cependant, l’interface étant proche de DistroKid, on s’y retrouve.

Pour qui ? Ditto est une excellente option pour les petits labels, collectifs ou artistes multi-projets à la recherche d’un one-stop shop économique. Si vous avez par exemple 3 potes rappeurs dans votre crew, prendre un plan Ditto pour 5 artistes à ~70€/an et répartir le coût, c’est imbattable. Chaque membre peut sortir ses sons, aucun ne perd de royalties en commission. C’est aussi adapté aux artistes indés qui veulent un service de distribution complet et pas cher : Ditto coche beaucoup de cases. En revanche, si vous tenez absolument à avoir un support FR ou la réactivité maximale sur la mise en ligne, vous pourriez préférer TuneCore (pour le support) ou DistroKid (pour la rapidité). Mais globalement, Ditto offre l’un des meilleurs compromis coût/fonctionnalités du marché.

Les autres distributeurs à connaître (France & international)

En plus des “gros” présentés ci-dessus, il existe une galaxie d’autres distributeurs numériques. Chacun a son modèle et peut convenir à des besoins spécifiques. Voici un tour d’horizon des autres options notables, notamment celles qui concernent les artistes français :

  • iMusician – On en a déjà parlé dans le tableau : c’est un service d’origine suisse, disponible en français, très orienté DIY européen. Son atout est la distribution à vie sans renouvellement : quand vous payez pour une sortie, elle reste en ligne pour toujours. En contrepartie, le plan de base prélève jusqu’à 30% des revenus tant que vous n’avez pas payé les options pour réduire la commission[20]. iMusician propose aussi des outils pour les musiques électroniques (envoi sur Beatport, Traxsource) sans frais additionnels – alors que d’autres distributeurs facturent l’accès à Beatport ou ne le proposent pas. Leur support client est apprécié et réactif. À choisir si vous voulez une approche “je paie une fois et c’est bon” sans penser à un abonnement, tout en ayant la possibilité de passer à 0% de commission en payant un supplément. Notez qu’iMusician peut revenir cher si vous sortez beaucoup de singles (car chaque sortie coûte), d’où l’intérêt d’un DistroKid dans ce cas.
  • Wiseband – Cocorico 🇫🇷 ! Wiseband est un distributeur français basé à Nantes. Il offre un premier single gratuit pour tester, puis un abonnement Artist à 49€/an (1 artiste) avec 9% de commission sur les revenus[23][50]. C’est un modèle hybride (on paye et ils prennent quand même une petite comm). Leur formule Premium vise les labels avec multi-artistes, support prioritaire et services de promo/pitching playlists. Wiseband se démarque par ses services complémentaires adaptés au marché français : création de boutique en ligne pour vendre vos CDs/merch, pressage de disques, organisation de campagnes promo, etc. C’est une sorte de partenaire global pour un artiste entrepreneur. Pour un artiste qui veut un accompagnement plus humain et ancré en France, Wiseband peut être un bon choix. En revanche, purement sur le coût, ce n’est pas le moins cher (commission de 9% en plus d’un abo ~ équivalent CD Baby + abo). À recommander pour ceux qui aiment le “Made in France” et les services tout-en-un avec un vrai interlocuteur francophone.
  • RouteNote – Un des leaders du gratuit. Basé en UK, RouteNote propose depuis longtemps l’option Freemium : 0€ upfront, 15% de commission. Beaucoup l’utilisent pour se lancer sans frais. Il a l’avantage de ne pas limiter le nombre de sorties gratuites (contrairement au gratuit TuneCore). Le revers, c’est le suivi client minimal et des délais parfois longs. RouteNote a aussi une mauvaise réputation concernant la qualité des releases (ils filtrent moins, donc les stores sont un peu plus méfiants parfois). Toutefois, pour quelqu’un qui n’a vraiment pas de budget, c’est une porte d’entrée viable. Et rien n’empêche plus tard de passer une release en Premium (en payant un montant fixe) pour arrêter la commission sur ce titre. En résumé : bien pour démarrer sans un sou, mais voyez-le comme temporaire (dès que vous pouvez investir, un distributeur payant sans commission sera préférable).
  • UnitedMasters – Très présent aux USA, encore peu en Europe mais en expansion. Leur modèle : gratuit avec 10% de commission, ou abonnement $60/an sans commission. Ce n’est pas donné comparé à DistroKid/TuneCore (60$ > 50€ environ). L’intérêt de UnitedMasters réside surtout dans leur réseau de partenaires commerciaux : ils ont signé des deals pour placer des musiques d’indés dans des contenus de grandes marques, jeux vidéos, NBA, etc. Ils misent beaucoup sur l’image “on vous connecte à l’industrie”. Si votre rêve est de voir un de vos sons dans une pub Nike ou le jeu NBA 2K, c’est vers eux qu’il faut regarder 😅. Plus concrètement, pour un artiste français, UnitedMasters n’apporte pas beaucoup plus qu’un DistroKid pour un coût plus élevé, sauf si ces opportunités US vous font de l’œil.
  • AWAL – Le distributeur select (racheté par Sony). AWAL fonctionne sur candidature : vous envoyez votre musique, s’ils jugent que vous avez du potentiel, ils vous intègrent. Pas de frais upfront, pas de garantie d’acceptation non plus (c’est orienté artistes déjà établis). S’ils vous prennent, ils gardent 15% des revenus[51]. AWAL offre en échange un support quasi-label, avec potentiellement promo, synchro, avances financières. En gros, c’est moitié distributeur, moitié label service. Si vous êtes un artiste en pleine ascension, avec du buzz et des chiffres, cela vaut le coup de tenter AWAL – ça peut donner un coup d’accélérateur. Pour les autres, ne perdez pas de temps, la plupart seront refusés (ils se veulent élitistes).
  • Spinnup – Distrib créé par Universal. ⚠️ Attention : Spinnup a changé de modèle en 2022. Avant, tout le monde pouvait s’inscrire (c’était même gratuit avec commission à l’origine, puis payant par sortie). Maintenant, Universal a décidé d’en faire une plateforme sur invitation seulement. Ils ont fermé les comptes de nombreux indés. Donc Spinnup n’est plus vraiment une option ouverte, à moins d’être invité par le réseau UMG. Si jamais ça revient accessible, sachez qu’ils étaient alignés sur TuneCore/CD Baby en termes d’offres (forfaits par sortie). Pour l’instant, on ne recommande pas car ce n’est pas libre d’accès.
  • SoundOn (by TikTok) – Là aussi on en a parlé. C’est tout récent (2022) et c’est TikTok qui l’a lancé. L’idée est claire : attirer les créateurs de TikTok à distribuer leur musique via eux directement. Avantages : 0 frais, 100% royalties sur TikTok/Resso (puis 90% au-delà de 1 an)[52], possibilité d’être mis en avant sur TikTok, stats centralisées. L’upload se fait via un portail SoundOn global (pas spécifique France). Pour l’instant, ils incluent distribution vers les autres plateformes également (Spotify etc.), donc ça peut tout à fait servir de distributeur principal. La question sera : est-ce durable et jusqu’à quand gratuit ? Difficile à dire. En tout cas, si vous êtes très actif sur TikTok et que votre audience y est, SoundOn mérite d’être considéré – ne serait-ce qu’en plus d’un autre distributeur (attention toutefois à ne pas distribuer le même titre en double via deux distributeurs ! Il faut choisir l’un ou l’autre par morceau). Certains artistes utilisent SoundOn juste pour TikTok et un autre distributeur pour le reste, par exemple.
  • FreshTunes – Service gratuit originaire de Russie. Il prétend ne prendre aucune commission du tout[26]. Comment se rémunèrent-ils ? Mystère… possiblement sur des options payantes ou en monétisant les données. FreshTunes a séduit des artistes dans des pays émergents car il permet d’être sur les plateformes sans débourser un sou ni rien céder. Cependant, quelques réserves : le site est en anglais/russe, le support client n’est pas réputé hyper réactif, et on manque de transparence sur leur modèle. Cela dit, je connais des musiciens qui l’utilisent et en sont contents car “ça fait le job gratuitement”. À tester si vraiment vous ne voulez rien payer et que RouteNote ne vous convient pas, mais gardez à l’esprit qu’en cas de souci (paiement non reçu, etc.), vous pourriez ramer pour avoir de l’aide.
  • Repost by SoundCloud – Distribution offerte par SoundCloud à ses utilisateurs Pro. Si vous êtes déjà un créateur SoundCloud sérieux, leur offre Repost (incluse dans l’abonnement SoundCloud Pro à ~8€/mois) peut mettre vos tracks sur Spotify, Apple, etc. Ils prennent 20% de commission. Honnêtement ce n’est pas l’offre la plus compétitive, mais ça existe. On l’évoque car certains artistes SoundCloud s’en servent pour tout gérer depuis SC. À considérer uniquement si vous payez déjà SoundCloud Pro pour les avantages sur SoundCloud même. Sinon, un DistroKid sera plus rentable et flexible.
  • OneRPM, Symphonic, Believe, The Orchard… – Ces noms sont plutôt des distributeurs/agrégateurs “premium” qui s’adressent souvent aux labels ou artistes plus établis, parfois sur sélection. OneRPM offre à la fois du gratuit (15% commission)[53] et des plans payants pour labels. Symphonic requiert une candidature (et prend 15%). Believe ne distribue pas directement les indés (passe par TuneCore pour ça) sauf si vous signez en label services chez eux. The Orchard, c’est distribution via Sony (sur signature aussi). En clair, ce ne sont pas des solutions self-service ouvertes à tous. Si vous atteignez un niveau où ces boîtes vous approchent, c’est que vous avez probablement déjà bien grandi et ce guide ne vous sera plus nécessaire 😉.

Voilà pour le panorama ! La liste pourrait encore continuer (Landr, Amuse, etc.), mais on a couvert les principaux acteurs. Amuse mérite un mot rapide : cette start-up suédoise proposait de la distribution 100% gratuite (et signait les meilleurs artistes sur son label). En 2024, ils ont mis fin à la gratuité totale pour passer à un modèle d’abonnement (leur offre “Boost” ~20€/an)[54]. Dommage pour le gratuit, mais ils conservent 0% de commission. Amuse reste intéressant notamment pour sa partie application mobile très ergonomique – si vous gérez tout depuis votre téléphone, jetez-y un œil.

Aspects légaux et obligations pour les artistes français 🎓

Choisir un distributeur n’est qu’une pièce du puzzle. En tant qu’artiste (surtout si tu es 100% indépendant), il faut penser à protéger tes droits et à respecter quelques obligations légales. Voici les points essentiels à connaître, spécifiques au contexte français :

  1. Droits d’auteur – Inscription à la SACEM : En France, dès que tu crées une chanson (musique et/ou paroles), tu es automatiquement protégé par le droit d’auteur. Mais pour percevoir les royalties de droits d’auteur (notamment les droits de diffusion et reproduction mécanique générés par le streaming, la radio, etc.), il est indispensable de t’inscrire à une société d’auteurs. La SACEM est celle qui gère cela pour les auteurs-compositeurs en France. Inscris-toi à la SACEM si ce n’est pas déjà fait – c’est crucial pour toucher les revenus “éditeur” de tes morceaux (qui sont distincts des revenus “enregistrement” que te paie ton distributeur). Par exemple, à chaque stream, une toute petite part est allouée aux auteurs via la SACEM[55]. Ce serait bête de la laisser sur la table. L’adhésion SACEM nécessite d’avoir composé au moins 5 œuvres et d’en justifier une diffusion publique (ce que la distribution digitale permet). C’est un peu d’administration, mais incontournable pour “ne laisser aucun euro de côté”[56].
  2. ISRC et codes metadata : Chaque enregistrement audio publié doit avoir un code ISRC (International Standard Recording Code), qui identifie univoquement ton titre dans le monde. La bonne nouvelle, c’est que la plupart des distributeurs génèrent automatiquement un ISRC pour toi si tu n’en fournis pas. Tu n’as donc pas besoin d’en acheter un toi-même au début. Toutefois, si tu préfères avoir tes propres codes (par exemple si tu changes de distributeur ou que tu veux une continuité), tu peux demander un code ISRC “racine” en adhérant à la SCPP ou SPPF (voir point suivant) – mais franchement, pour un indé qui débute, laisse ton distributeur s’en charger, c’est plus simple. Il en va de même pour le code UPC (code barre de l’album) : généralement fourni par le distrib. Pense juste à bien renseigner les métadonnées de tes titres lors de l’upload (les auteurs, compositeurs, etc.) car cela sert à la répartition SACEM ensuite.
  3. Droits voisins – SCPP/SPPF pour les producteurs : En tant qu’artiste auto-produit, tu es non seulement l’auteur, mais aussi le producteur de tes enregistrements (le détenteur des masters). À ce titre, tu as droit à ce qu’on appelle les droits voisins (producteur) : ce sont des rémunérations liées à l’exploitation de l’enregistrement (diffusion en public, copie privée…). En France, ces droits voisins producteurs sont gérés par deux organismes : la SPPF (plutôt pour les producteurs indépendants) et la SCPP (plutôt pour les producteurs majeurs/labels commerciaux)[57]. L’un ou l’autre, peu importe ton statut du moment que tu es indé. Il est recommandé d’adhérer à la SPPF ou SCPP pour toucher ces revenus additionnels. Par exemple, la rémunération pour copie privée – chaque vente d’un support vierge génère un petit montant pour les ayants droit, redistribué via SCPP/SPPF. Idem, si ta chanson passe en radio, la radio paye des droits voisins aux producteurs via ces sociétés. Si tu n’es affilié nulle part, tu ne toucheras pas ces sommes ! L’adhésion est généralement gratuite (juste un dossier à fournir prouvant que tu as produit des enregistrements, avec éventuellement un extrait Kbis si tu as créé un label)[58][59]. À noter : SCPP et SPPF se coordonnent, mais en gros SPPF = producteurs indés, SCPP = majors et gros indés[60]. En pratique, beaucoup d’autoproduits choisissent la SPPF. Renseigne-toi sur leurs sites pour les modalités d’inscription.
  4. Droits des artistes-interprètes – Adami/Spedidam : Si tu es l’interprète de tes chansons (ce qui est le cas si tu chantes ou joues tes morceaux), tu as aussi des droits voisins en tant qu’artiste interprète. Eux sont gérés par l’Adami et la Spedidam (deux sociétés distinctes, l’Adami pour principaux interprètes, Spedidam pour musiciens accompagnateurs). Ces organismes collectent par exemple une part de la rémunération copie privée pour les interprètes, et les droits de diffusion quand un morceau passe dans un lieu public sonorisé. Inscris-toi à l’Adami et/ou Spedidam si tu le peux (il faut prouver des participations à des enregistrements diffusés, etc.). C’est un peu technique, mais l’idée c’est que chaque casquette (compositeur, producteur, interprète) a son organisme de gestion. Quand tu es indé, tu cumules souvent les 3 casquettes, donc ne néglige aucune source de revenu : “quand on additionne tout, ça peut faire la différence à la fin de l’année” comme on dit[61]. Certes, un stream génère un micro-centime de droit d’auteur et un micro-centime de droit voisin, mais sur des millions de streams et en additionnant copie privée + radio + etc., on parle peut-être de centaines d’euros qui t’attendent. Autant les récupérer !
  5. Protection de tes œuvres : Avant même de diffuser ta musique, assure-toi d’avoir une preuve de création datée pour tes chansons. En cas de litige sur qui a composé quoi, ça peut servir. S’inscrire à la SACEM couvre en partie cela (quand tu déposes l’œuvre chez eux, c’est daté et protégé). Si tu n’es pas (encore) à la SACEM, tu peux utiliser des alternatives : l’enveloppe Soleau de l’INPI (15€ pour déposer tes textes/partitions – tu peux y mettre jusqu’à 4 chansons)[62], ou des services en ligne type Musicastamp / Musicstart (certificat de dépôt numérique, souvent basé sur la blockchain, sacem en propose un appelé MusicStart). Tu peux aussi te faire un envoi recommandé de tes œuvres (un peu old-school, mais ça constituait une preuve d’antériorité). Tout cela pour pouvoir prouver que tu es l’auteur originel en cas de plagiat ou contestation. Ce n’est pas fréquent, mais mieux vaut être prudent.

En somme, diffuser ta musique s’accompagne de quelques démarches administratives en France. Cela peut sembler lourd, mais “l’administration, ce n’est pas fun, mais c’est crucial pour ne laisser aucun euro sur la table” comme le rappelle Le Chalet Studio[56]. En fin de guide, on te conseille vivement de : t’inscrire à la SACEM (droits d’auteur), à la SPPF/SCPP (droits producteurs), à l’Adami/Spedidam (droits artistes si éligible), et de déclarer correctement tes morceaux auprès de ces organismes. Ainsi, ton distributeur fera son travail (envoyer sur Spotify et te payer le master), pendant que les sociétés de gestion collective feront le leur (te payer les petites rémunérations complémentaires). Tout cumulé, ça contribue à un revenu plus décent pour toi artiste indé.

Conclusion : Trouver ton meilleur distributeur

Il n’y a pas de distributeur universellement “parfait” – tout dépend de ta situation et tes objectifs. Pour résumer quelques scénarios :

  • Tu débutes totalement, budget zéro : Commence par un distributeur gratuit ou à très faible coût. Par exemple, utilise TuneCore gratuit pour TikTok/YouTube + RouteNote ou FreshTunes pour une présence sur Spotify sans frais. Tu pourras migrer plus tard. L’important est de mettre un pied dans la porte et d’apprendre le processus. N’oublie pas parallèlement de protéger tes créations et de t’enregistrer SACEM si possible dès que tes premiers morceaux sortent.
  • Tu sors peu de musique (1 EP par an) et génères peu de streams : Une solution comme CD Baby (paiement à la sortie, 9% commission) peut être la plus simple et économique. Tu payes uniquement quand tu as une sortie, et tu ne te soucies pas d’abonnement. La commission de 9% aura peu d’impact si tu as de modestes revenus. Alternativement, TuneCore avec forfait par sortie (22,99€ single/an) serait trop cher ici, tandis qu’un DistroKid à 20€/an serait surpayé si tu ne sors qu’un titre (mais pourrait être utile si ce titre explose en streams).
  • Tu prévois de sortir beaucoup de singles régulièrement : Un distributeur à abonnement illimité est clairement indiqué – DistroKid, Ditto ou TuneCore. DistroKid pour la rapidité et le côté massif, Ditto pour le prix plancher (et si tu gères plusieurs artistes), TuneCore pour l’accompagnement plus pro (et éventuellement l’upgrade possible vers Believe). Dans tous les cas, évite de payer à la per-track, ça reviendrait trop cher à force. Et ne reste pas sur un distrib qui prend %, car sur le volume tu y perds. Mieux vaut un coût fixe.
  • Tu es un artiste “entrepreneur” qui veut un partenaire complet : Regarde du côté de Wiseband (FR) ou TuneCore/TuneCore Pro. Wiseband pourra t’aider sur des aspects merchandising, conseils locaux. TuneCore Pro te donnera un cadre pro (stats, support local, opportunités label via Believe). C’est un peu plus cher, mais ça peut t’aider à structurer ton projet sur le long terme, surtout si tu n’as pas (encore) de manager ou label.
  • Tu as un gros buzz / tu approches du “next level” : D’abord, félicitations 😁 ! À ce stade, peut-être qu’un distributeur traditionnel ne suffit plus. Surveille les offres comme AWAL, Believe Artist Services, Symphonic, OneRPM ou carrément un deal de label. Ces partenaires, s’ils te veulent, pourront investir dans ta musique (budget promo, etc.) en échange d’une part de revenus plus conséquente. Il n’y a pas de mal à aspirer à mieux qu’une simple distribution quand la carrière décolle. D’ici là, un distributeur indé standard fera très bien l’affaire pour bâtir ta fanbase.

En conclusion, le meilleur distributeur est celui qui correspond à ton profil et qui évolue avec toi. N’hésite pas à en changer si besoin : la distribution digitale n’est pas exclusive – tu peux récupérer tes morceaux d’un service et les redéployer ailleurs (il faut alors les retirer du premier pour éviter doublons). Bien sûr, c’est plus simple de choisir le bon dès le départ, d’où ce guide 😊.

Pour finir, rappelons quelques vérités : le distributeur est un outil, il ne fera pas le succès à lui seul. Que tu sois chez DistroKid ou TuneCore, cela ne change rien pour le public – ta musique est dispo, point. Ce qui fera la différence, c’est la musique elle-même et tes efforts pour la promouvoir. Un bon distributeur t’assure juste de garder un maximum d’argent et de bénéficier de services pratiques. Le plus important reste de créer de la bonne musique et de la faire connaître !

J’espère que ce guide t’aura éclairé sur les options de distribution en 2025. Il y a de quoi se sentir armé pour propulser ta carrière d’artiste 🚀. Choisis la formule qui te convient, couvre bien tes arrières niveau droits, et lance-toi. Bonne chance dans l’océan du streaming – avec le savoir et les bons partenaires, tu es prêt à voguer loin 🌊🎶!

Sources : Les informations et chiffres de cet article proviennent des sites officiels et blogs de chaque distributeur, de retours d’expérience d’artistes, ainsi que de publications spécialisées (Music Business Worldwide, Groover blog, etc.), notamment : TuneCore France[63][64], Ditto Music[65], Le Chalet Studio[1][56], Luminate via MBW[66][3], et bien d’autres que nous avons cités tout au long du guide. Toutes les données tarifaires sont à jour au moment de la publication (2025) – vérifiez tout de même les sites officiels car ce domaine évolue vite ! Bonne distribution à tous 🙌

[1] [4] [55] [56] [61] Combien vaut un stream ? Voici ce que gagne un artiste en 2025 – Le Chalet Studio

https://www.lechaletstudio.fr/combien-vaut-un-stream-voici-ce-que-gagne-un-artiste-en-2025/

[2] [3] [66] Chaque jour, 120.000 nouveaux morceaux arrivent sur les services de streaming – ladepeche.fr

https://www.ladepeche.fr/2023/05/25/chaque-jour-120000-nouveaux-morceaux-arrivent-sur-les-services-de-streaming-11218997.php

[5] [6] [25] [53] [65] Les meilleurs services de distribution de musique en 2025

https://dittomusic.com/fr/blog/best-music-distribution-services

[7] [8] [9] [10] [11] [13] [14] [15] [16] [17] [20] [27] [30] [31] [46] [47] [48] [49] Quel est le meilleur distributeur de musique en ligne en 2025 ? Top 6

https://blog.groover.co/fr/conseil/meilleurs-distributeur-musique-digital/

[12] [34] [37] [42] [51] Loop Fans 

https://music.loop.fans/blog/tune-core-price

[18] [19] [41] [45] [63] [64] TuneCore vs. iMusician

https://www.tunecore.com/fr-fr/imusician-vs-tunecore

[21] [52] SoundOn: the new platform for TikTok music marketing and global …

https://newsroom.tiktok.com/en-us/sound-on-the-new-platform-for-tiktok-music-marketing-and-global-track-distribution

[22] Help Center | Get your earnings – SoundOn

https://www.soundon.global/knowledge/faq?group=releasing_music&lang=en

[23] [24] [50] Wiseband, your music distributor to sell your music online

https://www.wiseband.com/pricing-music

[26] Freshtunes

https://f.freshtunes.com/

[28] [29] DistroKid | Plans and Pricing

https://distrokid.com/product/distrokid/plans-and-pricing-2

[32] DistroKid says it distributes ’30-40%’ of all new music – Music Ally

https://musically.com/2021/05/10/distrokid-says-it-distributes-30-40-of-all-new-music/

[33] Provider Directory – Spotify for Artists

https://artists.spotify.com/fr-CA/providers

[35] [36] [38] [39] [40] Our Pricing & Plans – Start for FREE | TuneCore

https://www.tunecore.com/pricing

[43] [44] Bridger – Les acteurs de la distribution – Zoom sur TuneCore

https://www.bridgermusic.io/fr/blog/distributor-tunecore

[54] Amuse Distribution Review 2025: An In-Depth Assessment of the …

https://aristake.com/amuse-distribution-review/

[57] [58] [59] [60] C’est quoi la SPPF et comment s’inscrire ?

https://www.studioenregistrement.fr/post/c-est-quoi-la-sppf-etc-omments-s-inscrire

[62] 7 Solutions efficaces pour Protéger sa Musique – À ContreTemps

https://a-contretemps.com/proteger-musique/

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